Level 26, tome 2 : Dark prophecy - Anthony E. Zuiker et Duane Swierczynski

4e de couverture :

Steve Dark devrait être au fond du gouffre : la femme qu’il aimait est morte par sa faute, massacrée par le même psychopathe qui a tué ses parents adoptifs.

Mais Dark n’est pas un homme ordinaire. C’est un chasseur, capable de se glisser dans la peau des tueurs les plus aguerris et d’infiltrer leurs pensées meurtrières pour mieux les traquer. Loin de baisser les bras, il se sent désormais investi d’une mission qui n’est pas limitée par les règles de la police et qu’il ne soumet à aucune autorité, qu’elle soit gouvernementale ou morale. Une mission qui, il l’espère, lui permettra enfin de restaurer la justice.

Mon avis : 14/20

J'ai tellement aimé le premier tome que j'ai plongé sans hésiter dans la seconde partie de cette série.

La structure de ce livre est similaire à celle du premier tome : des chapitres courts, voire très courts, identifiés selon les narrateurs. Une impression de déjà vu, étant donné que le roman sur lequel je travaille depuis plusieurs mois est articulé sur un principe relativement identique !

L'enchaînement entre le premier et le second opus se fait très rapidement, sans grand ménagement. Ce qui est d'ailleurs appréciable, on ne perd pas de temps inutilement. 

Cependant, je dois admettre que j'ai nettement moins apprécié l'écriture de ce livre. J'y ai décelé une différence notable dans le style, même si le principal reste assez cohérent. 

Je retrouve mes personnages principaux, et de nouveaux... Est-ce cela qui a participé à une appréciation plutôt mitigée ? Possible. Je n'ai pas ressenti d'attachement particulier, je n'ai aimé ni détesté un personnage, chacun d'entre eux étant trop peu développé pour créer un lien quelconque. Même Dark n'est pas assez passé à la loupe alors que c'est un homme qui mériterait tellement d'être plus travaillé !

L'histoire suit donc son cours avec le suspense d'une traque - nettement moins palpitante que celle de Sqweegel, il faut le souligner - menée bon train par notre chasseur désormais célèbre. 

Malgré un ficelage intelligent et intéressant, je n'ai pas palpité. Je n'ai pas ressenti le même engouement que pour la traque de Sqweegel. 

"Le tueur" qui sème des cartes de tarot, le côté mystique qui entoure l'affaire... tout cela m'a néanmoins permis de garder le cap et d'avancer assez facilement jusqu'au dénouement. 

En revanche, et ouf, dirai-je même, quelques petits détails m'ont laissée envieuse de connaître la suite. Et cela concerne évidemment Dark lui-même. 

La fin de 2e tome n'a pas restreint mon envie de lire le chapitre final, que j'ai déjà ouvert et qui va être dévoré très, très vite.