Level 26 - Anthony E. Zuiker et Duane Swierczynski

4e de couverture :

Les policiers du monde entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité. Un tueur échappe à cette classification. Cruel à l'extrême, insaisissable, sévissant sur tous les continents, il ne connaît aucune limite ni aucun mode opératoire de prédilection : c'est le niveau 26. Un seul homme peut l'arrêter. Il s'appelle Steve Dark, et depuis que ce monstre a massacré sa famille, il s'est juré de cesser de traquer les psychopathes. Mais bientôt, il n'aura plus le choix.

Mon avis : 17/20

J'ai plusieurs livres sur ma table de chevet depuis quelques mois... Mais je n'accroche pas. Avant de partir en vacances, j'ai fouiné dans ma PAL, cherchant LE livre qui accompagnerait mon voyage. Et Level 26 s'est imposé de lui-même.

On entre sans ménagement dans l'histoire, découvrant la façon dont les tueurs sont "classés" par les institutions afin de déterminer leur niveau de dangerosité, entre autres... D'ailleurs, je n'ai rien trouvé à ce sujet, et ça m'intrigue fortement... 

Bref, on fait la connaissance assez rapidement de nos personnages principaux, à savoir Dark, à la fois victime et figure d'autorité 20 ans plus tard, Riggins, qui nous permet de rentrer dans le récit, et bien sûr, Sqweegel. Je dois dire que je suis conquise par les personnalités, leurs descriptions, leurs histoires.

Le style d'écriture est d'ailleurs extrêmement plaisant, efficace, et parfait pour ce roman, j'ai plongé avec une facilité et une aisance rares. Tout est bien mené, un vrai régal à lire !

Je suis par contre restée sur ma faim car le site internet avec les différentes références n'est plus en ligne, j'aurais tellement aimé voir les vidéos proposées !

Le niveau d'horreur et d'inhumanité retranscris dans cette histoire sont perturbants... Je n'ose imaginer un être humain ressemblant à Sqweegel dans la vie "réelle", ce serait juste invivable de savoir qu'une telle personne existe ! 

J'en ai eu froid dans le dos à plusieurs reprises, tant tout est minutieusement décrit et raconté. Les poils se hérissant par moment, la peur de deviner ce qui allait se dérouler (et qui se déroulait comme imaginé !), le scandale en relisant les mots pour vérifier que je n'inventais rien... 

Cette histoire m'a littéralement coupé le souffle. J'ai savouré chaque instant de ma lecture.

J'ai détesté une seule page : la dernière ! La dernière phrase est tellement parfaite que, lorsque j'aurais publié cette chronique, j'irai ranger ce premier tome et je sortirai immédiatement le second ! Heureusement que j'ai acheté les 3 tomes en même temps... Ouf !