Le monde perdu - Michael Crichton

4e de couverture: 

Il y a six ans, les dinosaures disparaissaient de la surface du globe en même temps que le projet Jurassic Park. Avec la destruction de ce gigantesque parc d'attractions devenu incontrôlable, l'extinction semblait définitive. Le professeur Levine, pourtant, n'en croit rien. La présence de lézards singuliers, signalés sur le littoral du Costa Rica, l'incite même à se rendre sur place. Et l'hypothèse d'un second site, gardé secret par les généticiens d'InGen, prend tout son sens : un site B, un monde perdu. Pour Levine, la tentation est irrésistible…

Mon avis: 16/20

La suite de Jurassic Park n'attendait plus que moi. C'est donc impatiente que j'ai ouvert Le monde perdu. 

Le style est toujours aussi efficace, sans anicroche, une vraie partition ! Un peu plus agréable à lire que le premier récit, d'ailleurs. J'y ai trouvé du rythme, des informations scientifiques parfaitement expliquées - qui ont d'ailleurs suscité beaucoup d'intérêt et de réflexion -, des remises en cause pertinentes. 

La découverte d'animaux inconnus échoués sur les côtes costaricaines intriguent le professeur Levine, qui enquête afin de vérifier sa théorie selon laquelle il existerait un 'monde perdu' peuplé d'animaux préhistoriques… Lorsqu'il découvre une île lui paraissant répondre aux critères nécessaires à une vie insulaire autonome, il part sur le terrain… 

Cette fois, j'ai eu un attrait plus prononcé pour certains personnages. Les confrontations idéologiques entre Malcom et Levine sont passionnantes, donnant matière à réfléchir, même si mes connaissances sur la préhistoire, la biologie ou les mathématiques sont rudimentaires. La personnalité de Sarah Harding a un rôle primordial également au cœur de l'intrigue. Chaque personnage a un rôle à tenir et j'ai apprécié tout le déroulé du scénario.

Le récit à huis-clos est vraiment palpitant, agrémenté par les nombreuses interventions et interactions avec les dinosaures de l'île… 

Le fond de l'histoire reste le même que le premier roman et conforte l'idée d'illusion de l'homme quant à sa suprématie absolue. 

Une lecture très bonne, qui ne va pas révolutionner ma vie mais qui serait certainement utile à certaines personnes démesurément égotiques…