Jurassic Park - Michael Crichton

4e de couverture : 

Isla Nublar. L'armée doit venir " faire le ménage ". Le programme dont cette île est le théâtre avait pourtant tout du paradis scientifique : un immense complexe naturel où s'ébattent, aux yeux de tous, les plus féroces sauriens du Jurassique, génétiquement ramenés à la vie…
Quelques jours avant le chaos, le paléontologue Alan Grant et Ian Malcolm, mathématicien de renom, embarquent pour ce bout de terre perdu au large du Pacifique. Bientôt, le petit groupe invité par le créateur du parc doit se rendre à l'évidence : au cœur d'une jungle primitive et hostile, l'être humain n'est plus l'espèce dominante, mais la proie…

Mon avis : 14/20

Cela faisait très longtemps que je voulais lire cette aventure épique qui a bercé mes jeunes années. 

J'ai mis un temps fou à achever ma lecture, mais à ma décharge, un événement extraordinaire s'est invité à la fête ! (et sera le sujet du prochain post !)

Revenons à Jurassic Park ! 

L'écriture est d'une redoutable efficacité ! Mordante, nette, précise, incisive. Les différents points de vue sont nécessaires compte-tenu du déroulé de l'histoire et donc primordiaux.

Quant aux personnages, je n'ai eu aucun lien, avec aucun d'eux… Heureusement que je visualisais les acteurs de l'opus de 1993 du film éponyme, ils m'ont beaucoup aidée à ne pas lâcher… 

Le récit est extrêmement bien renseigné, détaillé, poussé dans une analyse scientifique tout à fait intéressante, avec une trame de fond prévisible et logique : l'être humain et ses limites, ou plutôt son absence de limites et d'humilité.

Un homme qui rêve de créer un parc avec des animaux - des dinosaures - disparus depuis des millénaires, et qui croit réellement que les tenir en cage comme des peluches est possible… Cela met en exergue la bêtise humaine et cette sensation de toute puissance qui caractérise notre espèce... 

Très intéressant sur le fond, même si j'ai trouvé des longueurs par moments, la forme a aussi des atouts. Tout s'enchaîne avec fluidité, même si je regrette ici aussi beaucoup de longueurs qui m'ont fréquemment ralentie dans mon enthousiasme. Les passages sur la paléontologie et les vélociraptors ont contribué à me maintenir au cœur du récit, voire susciter un intérêt particulier. Je ne sais pas si c'est un mélange du mythe et du fantasme qui tourne autour de la vie sociale de cette espèce, ou bien simplement les passages qui leur sont dédiés, cependant j'ai bien ressenti la différence en les parcourant.

J'ai donc jonglé entre deux eaux avec ce roman, qui est bien mené, presque haletant, mais surtout instructif, point que j'affectionne particulièrement dans une lecture. Les longueurs et mon incapacité à aimer les personnages ont été la pointe de déception presque inattendue mais bien présente.